Les mots me manquent pour décrire ce que nous avons ressenti suite aux attentats de Paris. Je ne surprends sans doute personne et j'énonce une banalité sans nom!
Comme beaucoup nous avons du expliquer à nos enfants la mort dans l'âme et l'angoisse au bord des lèvres. Puis lundi j'ai du rassurer mes élèves de 7 ans, leur faire faire une minute de silence, leur apprendre un chant sur la différence, répondre à toutes leurs questions, tenter de ne pas leur transmettre mon stress, mes émotions.
Essayer de revivre normalement... enfin normalement... sans prendre le métro, sans aller dans les centres commerciaux... un peu la peur au ventre quand même.
Nous devions faire une course avec des amis ce WE, dans le Beaujolais (sans boire, enfin pas trop et surtout pas pendant la course! ;-) )
Un projet prévu de longue date avec des retrouvailles à la clé, bref un super WE de détente.
Oui mais... La peur fut plus forte et nous avons décidé de ne pas y aller... Un peu la mort dans l'âme...
Monsieur est plus inquiet que moi et on sent son angoisse palpable parfois. C'est naturel, normal et en même temps agaçant.
Je voudrais faire comme si tout allait bien, comme si ce vendredi soir tout c'était déroulé normalement, comme si aujourd'hui la boule que l'on cache au fond de soi n'était pas lourde à porter, comme si la peur était loin, très loin.
Et il le faut pour mes élèves, pour mes enfants, pour ma famille, pour mes amis...
Comme beaucoup nous avons du expliquer à nos enfants la mort dans l'âme et l'angoisse au bord des lèvres. Puis lundi j'ai du rassurer mes élèves de 7 ans, leur faire faire une minute de silence, leur apprendre un chant sur la différence, répondre à toutes leurs questions, tenter de ne pas leur transmettre mon stress, mes émotions.
Essayer de revivre normalement... enfin normalement... sans prendre le métro, sans aller dans les centres commerciaux... un peu la peur au ventre quand même.
Nous devions faire une course avec des amis ce WE, dans le Beaujolais (sans boire, enfin pas trop et surtout pas pendant la course! ;-) )
Un projet prévu de longue date avec des retrouvailles à la clé, bref un super WE de détente.
Oui mais... La peur fut plus forte et nous avons décidé de ne pas y aller... Un peu la mort dans l'âme...
Monsieur est plus inquiet que moi et on sent son angoisse palpable parfois. C'est naturel, normal et en même temps agaçant.
Je voudrais faire comme si tout allait bien, comme si ce vendredi soir tout c'était déroulé normalement, comme si aujourd'hui la boule que l'on cache au fond de soi n'était pas lourde à porter, comme si la peur était loin, très loin.
Et il le faut pour mes élèves, pour mes enfants, pour ma famille, pour mes amis...
Même si c'est difficile, même si on pense à ce vendredi soir apocalyptique, même on se demande ce que l'avenir nous réserve ... on a pris le parti de ne pas laisser la peur envahir nos vies si précieuses.
RépondreSupprimerLa vie va reprendre son cours Soso ; vous allez trouver le courage. Plein de bises à tous les 6
Merci Marie pour ton gentil message. Bisous à vous tous
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