Grosse frayeur

Nous avons décidé hier de profiter du beau temps et de nous promener en ville. Métro jusqu'à la Place Bellecour et ballade le long des quais, montée à la Croix Rousse...
Après un petit détour par les Halles : on adore l'endroit avec ses étals de fromagers bien remplis, ses traiteurs faisant découvrir des merveilles, ses poissonniers .... Un vrai régal pour les yeux!, nous avons repris doucement le chemin de la maison. Monsieur et moi étions en pleine discussion, les filles suivaient en papotant et Monsieur V. couraient en essayant de tuer les méchants avec son fusil imaginaire. Tout à coup, je me retourne pour voir si la troupe est au complet mais Monsieur V. manque à l'appel. Ses sœurs ne l'ont pas vu...
Monsieur retourne sur nos pas : rien! Je cherche de l'autre côté de la rue : rien. Monsieur demande de l'aide aux agents de sécurité du centre commercial tout proche. Les minutes s'egrainent et mon angoisse monte un peu plus à chaque instant. Les pires scénarios me traversent l'esprit. Je m'en veux de ne pas l'avoir plus surveillé. L'histoire me rappelle celle de Pierre Lapin alors que nous habitions Breuillet et que la famille Lapin était en visite. (remember)
20 bonnes minutes s'était déjà écoulées et toujours rien. La sonnerie de mon téléphone a soudain retentit, un numéro que je ne connaissais pas.
"Madame A.?
_ Oui?
_Vous êtes la maman du petit V.?
_ Oui!
_ C'est la Police Nationale, il est avec nous, il va bien.
Je n'ai pu retenir un long soupir de soulagement.
Monsieur était déjà sur place pour récupérer le petit bonhomme.
Perdu, un monsieur l'avait accompagné au commerce le plus proche, un hôtel, qui avait appelé la police. Monsieur V. connaissait mon numéro et l'a transmis aux agents. OUF!

Monsieur, lui, a gardé un sang-froid extraordinaire pendant ces longues minutes, il est impressionnant!
Notre petit bonhomme fait parler de lui en ce moment!