Et un

Comme chaque année peu avant mon anniversaire j'ai un petit coup de blues.
Ce n'est pas dû à l'âge, au fait de vieillir parce qu'aussi loin que je m'en souvienne j'ai toujours eu ce sentiment. Une petite inquiétude, un petit questionnement : "Est-ce que l'on m'aime vraiment?", "Est-ce que mes amis vont penser à moi?", "Est-ce que je ne vais pas me retrouver comme une nouille face à mes bougies?". (Dites c'est grave docteur?)

Il est vrai que bien souvent les amis, la famille n'appellent pas les jours précédents, préférant se réserver pour le jour J et ce petit sentiment de solitude m'accompagne chaque mois d'octobre...
Bien sûr je suis à chaque fois agréablement surprise par toutes les délicates attentions de chacun à commencer par Monsieur qui redouble d'idées et de trouvailles pour m'épater davantage.

Cette année n'a pas dérogé à la règle. J'ai reçu des dizaines de messages, des coups de téléphone (dont un de Roumanie! Merci mon Nick!), des visites fleuries, des cartes virtuelles, des appels sur Skype, certains ont même eu la délicatesse de faire durer le plaisir en me le souhaitant le lendemain! (J'adore!)
A la maison ce fut un festival : les enfants s'étaient mis en quatre pour me faire plaisir.
Mademoiselle J. a cassé sa tirelire pour m'offrir une magnifique orchidée qu'elle a choisi seule. (Elle avait eu un jour les oreilles qui trainaient et savait que je regrettais celles que j'avais du laisser à Bucarest.)

Mademoiselle H. et Monsieur V. avaient confectionné de jolis dessins. Et ensemble ils avaient préparé un crumble aux pommes (le mercredi avec Super nounou Anca alors que j'étais "d'astreinte" à l'école toute la journée.), avaient acheté des bougies et des décorations.

Monsieur a choisi de super livres, des sous-vêtements, un bijou, une veste d'hiver et un gâteau délicieux chez un pâtissier topissime de Lyon. Il fait toujours dans le beaucoup!

 Bref, une fois de plus j'ai été gâtée et mes angoisses ont été effacées.